|   Cette expérience est menée pour la première 
              fois avec des étudiant(e)s de maîtrise et de DEA sans qui ce travail 
              de mise à disposition de ressources et de compléments électroniques 
              au cours ne serait pas possible. 
            Par petits groupes les étudiant(e)s ont entrepris, sur une suggestion 
              de ma part qui, bien à tort, ne pensait pas soulever l'enthousiasme, 
              de mettre en forme les notes prises en cours et de me les confier 
              en relecture pour publication dans les ressources du site de notre 
              Centre de recherche CATI (Cultures Anglophones et Technologies de 
              l'Information). A terme ces travaux feront peut être partie du site 
              de Réseaux.Doc, site du Campus numérique, ou de cours en ligne de 
              l'université?  
            Pour démarrer à un niveau peu ambitieux mais efficace, ceci constituera 
              leur tâche de C2 ou de second séminaire de maîtrise ou de DEA, assortie 
              d'un exposé. Je laisse la liberté de la langue bien que les cours 
              soient principalement en anglais: en fait je souhaite m'assurer 
              que les étudiant(e)s aient à disposition le vocabulaire dans les 
              deux langues et comprennent, avec l'enjeu des Technologies de l'Information 
              et de la Communication (TIC) (TICE, pour l'Enseignement), comment 
              on peut aborder l'étude de la littérature ou de la civilisation, 
              avec d'autres méthodes, d'autres approches qui tout en innovant 
              dans notre enseignement, leur permettent de rejoindre des domaines 
              plus larges de compétences et en particulier d'aborder le choix 
              de carrières nouvelles. Ma profonde conviction étant que nous devons 
              nous appuyer sur la richesse de leurs connaissances et de leurs 
              compétences en sciences humaines, et l'élargir, un domaine renforçant 
              et enrichissant l'autre et réciproquement. 
            Il serait erroné de faire des seules technologies la panacée, comme 
              il est maintenant impossible pour les sciences humaines d'ignorer 
              pire de mépriser les technologies. Si l'on veut essayer d'égaler 
              l'universalisme des connaissances de l'honnête femme/homme...( Now 
              we have to be politically correct..) ayant vécu dans des siècles 
              qui me sont chers, alors il faut unifier, dans un savoir aussi encyclopédique 
              que possible, en cherchant à le transmettre aux générations qui 
              montent, le passé et l'avenir, les lettres et les sciences, dans 
              un présent certes déroutant, inconfortable, mal compris, mal jugé 
              souvent... mais que je trouve exaltant, avec un petit côté vieille 
              pionnière...et surtout grâce au soutien des étudiants et de plusieurs 
              collègues que j'ai jusque là rencontré(e)s et qui m'ont accompagnée 
              dans mes entreprises et expériences à risques. 
            Pour les étudiant(e)s qui sont en maîtrise pendant un semestre 
              à l'étranger, nous allons tenter de mettre à leur disposition ce 
              que nous faisons en présentiel. Elles/ils me contactent régulièrement 
              par mail et j'adapterai pour elles/eux les modalités de contrôle 
              prévues sans réduire le niveau des épreuves. 
            Pour celles/ceux qui travaillent et ne peuvent pas venir régulièrement, 
              ceci constituera un lien et un fil conducteur. Nous n'arriverons 
              pas à mettre tous les cours, ceci n'est qu'un début...et ne veut 
              pas dire qu'il n'y aura plus d'étudiants en cours, la grande peur 
              irraisonnée des enseignants qui avait déjà accompagné l'apparition 
              de la télévision. J'ai dû, lors des dernières inscriptions dans 
              le groupe, puisque sa taille n'était pas compatible avec le nombre 
              des places allouées dans la salle par la sécurité, inscrire les 
              étudiants en leur disant que je ne pouvais pas les accueillir en 
              présentiel et qu'elles/ils devraient suivre à distance: cela a si 
              bien marché qu'en trois mois une étudiante a préparé un site où 
              je pouvais déposer les cours! Elle a appris à faire un site internet; 
              elle l'apprendra à ses élèves puisqu'elle est déjà enseignante...Nobody's 
              perfect... il faudra encore apporter des améliorations : la maintenance 
              de la salle... le nombre des places en libre service, car le travail 
              devrait se prolonger en heures de travaux personnels; mais dans 
              le cadre de notre projet Campus numérique 2001 et compte tenu du 
              contrat quadriennal de l'université soutenu par notre Président, 
              nous plaçons des espoirs véritables de réalisations concrètes et 
              réelles. 
            Toutes vos remarques seront les bienvenues...  |