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Ressources DEA-MAN 413
TA et TAO: Traduction Automatique et Traduction Assistée par Ordinateur:
historique. |
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Quelques définitions |
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1. Traduction Automatique/Traduction Assistée par Ordinateur
- La TA
Pour véritablement comprendre la différence existante entre ces deux types de traduction, il faut porter un regard attentif sur l'histoire de la traduction.
La Traduction Automatique est apparue vers le début des années 50. La prise de conscience de l'importance de la maîtrise des langues, de la communication multilingue, et le développement de l'électronique est sans aucun doute l'un des facteurs déclenchant de la recherche dans ce domaine. La TA avait pour principal objectif de permettre à des entités économiques, politiques, sociales, etc., de parvenir à progresser dans divers domaines, notamment technologiques, sans subir de retard dû au barrage des langues. C'est donc les prémices de la traduction "non-humaine".
En 1966, la recherche s'essouffle, le rapport ALPAC est une des principales causes de la l'interruption des recherches.
La recherche dans le domaine reprend ensuite vers le début des années 70.
- La TAO
La TAO, comme son nom l'indique, a pour outil principal l'ordinateur. La base de la recherche en traduction se fait alors grâce à l'outil informatique. Les modes opératoires sont de plus en plus complexes et ont pour principal objectif de parvenir à un texte d'arrivée qui soit le plus exploitable possible et contenant un minimum d'erreurs d'ordre linguistique. L'intervention de l'homme une fois le travail de la machine effectué est considéré comme indispensable, ce qui n'était pas le cas de la TA.
La traduction automatique (TA) est un outil pratique, mais elle ne remplace pas et n'est pas destinée à remplacer le professionnel qui traduit. L'être humain n'intervient pas au cours du processus, contrairement à la traduction assistée par ordinateur (TAO), qui exige une certaine interaction entre l'homme et la machine.
Un logiciel de traduction automatique analyse le texte dans la langue source (texte à traduire) et génère automatiquement le texte correspondant dans la langue cible (texte traduit), en utilisant des règles précises pour le transfert de la structure grammaticale.
"Il existe aujourd'hui un certain nombre de systèmes produisant un résultat qui, s'il n'est pas parfait, est de qualité suffisante pour être utile dans certaines applications spécifiques, en général dans le domaine de la documentation technique, lit-on sur le site de l'EAMT (European Association for Machine Translation). De plus, les logiciels de traduction, qui sont essentiellement destinés à aider le traducteur humain à produire des traductions, jouissent d'une popularité croissante auprès des organismes professionnels de traduction."
2. Langue Source, Langue Cible
- LS
C'est la langue de laquelle on va partir pour effectuer une traduction
- LC
C'est la langue d'arrivée, celle à laquelle on veut aboutir.
Le plus souvent, un traducteur travaille vers sa langue maternelle, c'est sa langue cible.
Les langues les plus utilisées en TA comme LS sont l'anglais, et le japonais comme le montre le tableau de l'annexe 1.
Le français s'ajoute à ces deux langues pour ce qui est des LS. Les autres sont utilisées dans des proportions nettement moins importantes.
Ces chiffres peuvent évoluer dans un sens comme dans l'autre en fonction des développements de telle ou telle couple de langue (si la Turquie entrait dans le marché commun, le Turc apparaîtrait sans doute dans ce tableau),de l'avancement des systèmes de traduction, des systèmes modulaires, ou encore en fonction de l'accélération du développement d'une langue, comme les langues asiatiques ou l'Arabe par exemple.
- Les systèmes modulaires
Deux modèles existent.
Le modèle de transfert comprend trois phases :
- l'analyse du texte source à travers les syntagmes verbaux, nominaux, prépositionnels et le ou les liens qui existent entres eux,
- le transfert vers une représentation abstraite de la langue cible. Pour cela on utilise un dictionnaire bilingue, et les règles de transformations syntaxiques,
- on réalise enfin la synthèse du texte, des documents dans la langue cible
Le modèle pivot comporte seulement deux phases :
- l'analyse du texte source dans un langage neutre appelée langue pivot,
- la synthèse à partir du langage pivot.
"Un grand avantage de cette méthode réside dans sa relative simplicité".(1)
"Mais la difficulté avec la méthode pivot réside dans la définition et l'utilisation de cette représentation censée être indépendante de toute langue réelle ou naturelle. Se retrouvent dans toutes les langues européennes, le géni de chaque langue, c'est-à-dire la façon, singulière qu'elle a d'exprimer certaines modalités [...] rendent malaisé une représentation intermédiaire unique." (2)
Il n'empêche, les "quelques sociétés" concurrentes d'IBM ont
de nombreuses réalisations à leur actif. Softissimo,
éditeur de logiciels de traduction automatique et d'apprentissage
des langues, est la société créatrice de Reverso, une série
de logiciels de traduction. La société est également l'auteur
de produits d'écriture multilingue, de dictionnaires électroniques,
d'aide à la rédaction et de méthodes de langues. Reverso équipe
notamment Voilà,
le moteur de recherche de France Télécom. Systran
(acronyme de : System Translation) est spécialisé dans la technologie
et les logiciels de traduction automatique. Son logiciel est
utilisé notamment dans AltaVista
World, le service de traduction automatique d'AltaVista.
Alis
Technologies propose des technologies et des services de
consultation en matière de communication linguistique. Lernout
& Hauspie (L & H) est le leader mondial des technologies
de reconnaissance vocale. La société propose des produits et
services en matière de dictée, traduction, compression vocale,
synthèse vocale et documentation industrielle automatiques,
et ce pour le grand public, les professionnels et les industriels.
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1 LOFLER-LAURIAN, Anne-Marie. La traduction
automatique. France. Septentrion Presses Universitaire, 1996. p. 15-16.
2 BONNET. "Un nouvel essor". L'informatique professionnelle.
N° 175 (Juin/Juillet 1999) : p. 27-28. |
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Dernière mise à jour : 27/01/2004 |
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